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Francfortsaucissepetanque
14 juin 2007

Gérard et le mitard épisode 1 La journée avait

Gérard et le mitard épisode 1

La journée avait mal commencé, j'avais trop picolé la veille : j'étais tombé dans un traquenard, et j'avais un vieux mal de crâne qui n'en finissait pas de marteler mes tempes ; j'avais oublié mon rencard avec Stéphanie et par la même occasion ma partie de jambes en l'air et voilà que j'arrivais en retard à la rencontre départementale de boules de Périgueux contre Gerberac.

Heureusement, quand je suis arrivé Raymond et Jojo était encore au comptoir Ricard. Ils palabraient sur la stratégie à adopter dans la partie, moi j'ai toujours était un tireur et personne ne le remettra en cause, c'était de famille.

On sirotait tranquillement... J'avais déjà repéré une petite blonde gironde, potelée a souhait, un petit cul haut perché et une paire de coquillettes à me mettre l'eau à la bouche (et pas qu'à la bouche...) Quand Jean Luc, l'équipier Gerberac est arrivé en beuglant : « Il est mort ! Il est mort ! »

Moi, qui garde toujours mon sang froid en toute circonstance, j'ai foncé dans la direction des toilettes (d'où il sortait) et là... Je me suis retrouvé nez à nez avec Serge dans le troisième WC, à droite du local technique.

Le pauvre mec avait une partie du crâne défoncée et sur le moment j'ai eu du mal à comprendre comment ce gland de Serge avait réussi quelque chose dans sa vie...

La question me tarabustait : qu'est ce qui avait pu causer ce profond cratère sanguinolent? Mais là encore,  mon grand sens de l'observation  m'a permis de repérer dans la cuvette : une boule, elle illuminait la faïence d'un blanc tellement pur que la neige en aurait pâli.

C'est à ce moment que je me suis dit : mon Gérard, ce con de Serge ne s'et pas tué tout seul comme un grand qu'il n'est pas, mais est mort par les boules... Finalement sa mort ressemblait à sa vie et... 

Gérard et le mitard épisode 2

Je suis revenu tranquillement de mon pas félin vers la buvette c'est une seconde nature chez moi j'ai cette puissance du prédateur qui coule dans mes veines et j'ai observé l'assistance. Cet enfoiré de Bernard avait réussi par un quelconque miracle à ramener prés de sa buvette Miss coquillette et il palabrait de plus belle tout en la rinçant copieusement ce qui semblait avoir l'effet escompté : cette petite cruche se trémoussait à qui mieux mieux et pour la première fois de sa vie Bernard allait peut-être avoir l'ombre d'une chance.

De plus, personne ne semblait avoir été touché par la mort de Serge, je suis resté sceptique résultat de mon esprit d'analyse, un de mes atouts majeurs...Que cachait cette indifférence ? 

Car il faut le reconnaître  sans ambages, Serge n'avait jamais été qu'un tireur de seconde zone, un bas de gamme on dit chez nous un bas de boule, ce genre d'amateur de la boule qui ne joue que le dimanche parce qu'il n'a pas d'envergure : rien dans les boules, un tireur à la petite sauvette, un de ceux qui font honte à la profession qui ne respecte pas l'histoire drainée par tant d'hommes illustres, de vaillants défenseurs de la boule, des lutteurs contre le froid et le mauvais Ricard enfin tout notre patrimoine piétiné; logiquement après tout, sa mort ne semblait concerner personne.

Et c'est là que j'ai sorti le grand jeu, pas seulement pour Serge il est vrai paix à ses boules, mais surtout pour Miss coquillette et pour casser son coup à Bernard. Je n'avais pas dit mon dernier mot, loin de là et c'était bien mal me connaître que de penser que je pouvais me faire doubler, il y a des situations où Gérard ne rigole pas...Jamais! Et les boules en faisait partie, pour ne pas dire qu'elles occupaient l'essentiel de mes préoccupations. D'ailleurs, pour être honnête avec vous, il n'y avait rien d'autre dans ma vie...Et dans mon cerveau .

Je me suis approché du comptoir et j'ai ordonné à ce minus de Bernard de me servir un Ricard illico, il me fallait bien quelque chose dans le gosier et puis j'avais vu faire ça dans les films américains  avec le héros qui meurt jamais; et après une gorgée réconfortante, je lui ai instamment donné l'ordre téléphoner à la police en lui résumant la situation remarquez l'autorité qui se dégage de moi... Ce à quoi la poulette s'est exclamée : « Mais il y a eu un meurtre ! Mais on a tué mon Serge ! » Et elle s'est mis à sangloter mais pas trop fort quand même... Je ne parvenais pas à distinguer si c'était son trop peu d'attachement pour ce finaud de Serge ou l'alcool qui anesthésiait ses sentiments. Ce qui était sûr par contre c'est que je venais de ruiner ma technique d'approche mais ce n'était pas trop grave j'avais toujours une boule de rechange un Gérard n'est jamais pris au dépourvu.

Et puis je n'en revenais toujours pas qu'une fille de son acabit, tout de même c'était un beau petit bout, traîne avec Serge. Je me suis mis à faire crapahuter mes méninges et j'ai fait toute une série d'hypothèses.

La première: que Serge louait ses services et que la donzelle était une fille de petite vertu, le truc bateau. Mais mon raisonnement péchait: Serge petit fonctionnaire marié trois enfants ne pouvait pas se permettre ce train de vie-là, surtout que la petite semblait avoir des besoins plus que criant, à voir comment elle était fagottée. J'ai jeté à nouveau un coup d'œil sur son postérieur, elle portait un petit cycliste moulant et je voyais se marquer, l'étoffe étant très fine, la marque de sa culotte cela lui dessinait une paire de fesses intersidérales à en perdre la boule. J'étais chaud comme la braise mais j'ai chassé cette vision de ma tête pour reprendre le cours de mon intense réflexion force et maîtrise sont 2 qualités essentielles d'un vrai bouliste.

La deuxième hypothèse: une histoire de boules me semblait aussi peu vraisemblable, ce pauvre hère n'avait jamais rien eu dans le pantalon et quoi qu'en disent certains qui veulent se rassurer, les boules font l'homme et  comme le dit le dicton:« qui n'a pas de boule regarde passer les moules»

La dernière idée qui me vint, mais ce fut de courte durée, était que ces 2 là vivaient une véritable histoire d'amour...?Même si je ne suis pas une femme Oh! Merci mon dieu, et même si l'on ne parle ni de beauté ni de charme, qualificatifs impropres au personnage de Serge, cela me semble impensable de lui trouver un quelconque attribut pouvant être valorisé et le valorisant par la même occasion... Peut-être son jogging Quine... Vert olive avec des rayures marron qu'il portait depuis 10 ans à chaque sortie du dimanche et qu'il repassait avec grand soin, tâche qu'il n'aurait confié à personne se plaisait-il à raconter quand il s'épanchait à la buvette. Je me souviens très bien du premier jour où il l'a porté : le silence s'est fait instantanément dans l'assistance, ce genre de silence qui précède les grands moments, un silence grave, annonciateur... De la venue d'un nouvel élu même si ce n'était qu'un demi-élu et à partir de ce jour, Serge est devenu l'un des nôtres, presque...

Enfin, à part son jogging, Serge n'était pas vraiment une gueule d'amour mais de nos jours il faut bien se garder de tout comprendre et peut-être que Miss berlingot en avait après son Quine, cela me rappelait cette histoire que m'avait raconté Bernadette, la buraliste sur une disparition inexpliquée de joggings dans la région, à voir, au point où nous en étions...

Et puis soudain, comme une boule qui aurait glissé par mégarde déviant de sa trajectoire et produisant un drame dans l'assistance, Micheline, j'avais enfin dégotté son p'tit nom, a fini son verre, nous a souhaité une bonne fin de soirée et s'est éloignée quelque peu agitée et balançant du père fouettard. Moi je ne l'entendais pas ainsi, je lui ai laissé un peu d'avance histoire de jouer la carte de la discrétion vous vous souvenez, mon côté félin ? Et je me suis mis à la suivre...

Gérard et le mitard épisode 3

Je me suis mis à ausculter la place, j'avais le scalpel dans l'œil, mon regard perçant et acéré de grand prédateur quadrillait l'espace. Depuis ma position, le moindre brin d'herbe était détecté et analysé par ma pupille d'acier, j'étais caché dans l'ombre de la buvette bercé par les vapeurs réconfortantes de Ricard. Mais aucune trace de la présence de Micheline.

Et j'aurais préféré ausculter ses coquillettes plutôt que de répertorier le nombre de cadavres de bouteilles de ricard. Je commençais à me ronger les sangs et à perdre patience eh oui je suis humain ! Si je continuais à faire le pied de grue ici, j'allais aussi rater Caroline qui devait être encore au Macumba : c'était le moment de faire un choix.

Mais je n'eus pas le temps de m'appesantir sur mes dilemmes et de les mettre en concurrence, voilà que Micheline venait de surgir de l'autre côté de la place et qu'elle se dirigeait vers une AX blanche. En ni une ni deux, j'ai traversé l'espace qui me séparait d'elle et j'ai pris position dans ma tire, la filature commençait, à nous deux ma petite sardine... !

Je vous passe les détails, la petite était complètement agitée tant mieux ce ne serait que meilleur, et elle a fait trois fois le tour de Gerberac. Puis elle a pris la sortie centre ville, je nageais dans le bonheur...on touchait au but, elle allait rentrer chez elle, et en avant ma petite sardine ton espadon arrive...ça va être la folie dans le récif !!

Elle est descendue au 3 de la rue Montaigne devant le café « Au bon coup » cela me semblait déjà de bonne augure une bonne sardinade en perspective et elle s'est engouffrée comme une furie dans l'entrée. La lumière s'est allumée : logique ! J'aimais de plus en plus cette petite truite, prévisible à souhait qui allait se réfugier dans son mouillage et qui ignorait le danger sourd qui l'attendait. En effet, il ne me restait plus qu'à attendre confortablement installé dans ma carriole qu'elle allume chez elle pour aller relever les filets. Cette petite truite allait tâter de l'hameçon et bientôt elle serait au bout du mien... Gérard le grand prédateur du récif, le squale infatigable lui laissait encore quelques minutes de répit, histoire de la laisser gamberger encore un peu. Puis j'irais frapper à sa porte pour faire monter l'angoisse à son maximum, et enfin j'apparaîtrais dans l'œilleton , elle verra en moi le sauveur de l'univers, le héros inattendu et tant espéré...Et en avant le spectacle... Micheline se jetterait sur moi, je serais son récif, sa bouée et ne voyait là aucun lien déplacé avec ma combinaison en peau de boules qui me va toujours comme une deuxième peau, Gérard ne grossit pas, Gérard est et restera toujours un sexe symbole étincelant par tous les pores... du Ricard.

Oui, elle se jetterait sur moi éperdue, reconnaissante, endiablée, frémissante... Mais j'étais toujours en bas, dans le caniveau... J'ai attendu encore 2 ou 3 minutes... Les réjouissances valaient bien encore un peu de patience. Et puis j'ai entendu crier. Je me suis engouffré dans l'entrée et je me suis rendu compte qu'il y avait une porte éclairée qui donnait sur le bar. Je me suis rué dans la pièce et je me suis retrouvé dans la cuisine qui était allumée, j'ai distingué des voix toutes proches, la cuisine donnait à l'arrière du comptoir. Puis tel une anguille, je me suis faufilé , jusqu'à attendre pleurnicher puis une voix courroucée s'est mise à lui  répondre : « Arrête  j'te dis ! Tu m'les casses menues à vagir ainsi, mais pourquoi qu'ta tout gâcher ? » J'étais derrière le comptoir, j'ai relevé la tête subrepticement et j'ai vu Micheline ligotée sur une chaise avec une espèce de p'tit salopard simiesque à ses côtés. Apparemment elle ne comprenait rien car elle en a remis une couche et à recommencer ses jérémiades. Là, le mecton en a eu assez et lui a rebalancé sa pogne dans la tronche. Je m'suis dis mon Gégé c'est le moment où jamais, fais péter la combinaison en peau de boules...

Gérard et le mitard épisode 4

J'allais me jeter sur ma sirène, la délivrer... Je me sentais fort comme un barracuda, combattant comme un orque, véloce comme un requin tigre, et envahissant comme un calamar...

Et j'ai surgi de derrière le comptoir en poussant un cri rauque et mâle : encore une des armes redoutable et infaillible de la puissance de Gérard.

Le petit nabot en est resté le mufle branlant, l'œil vitreux, ses bras ballants sortaient  de ses manches de chemise : une pilosité de grand singe jaillissait de ses avant bras. J'en ai profité pour me jeter sur lui, saisissant au passage la première chaise venue et la lui envoyant  violemment. Son sort était déjà écrit et il était en train de réaliser sa fin, ses yeux comme 2 coques vides regardaient désespérément le coup venir comme hypnotisés, il ne pouvait plus rien, la victoire était du côté de Gérard. Le petit gnome a été écrasé en moins de 2...Je souriais d'aise. Il vagissait sur le sol tel un fétu de paille rejeté par l'océan et l'océan c'était moi : Gérard et je l'ai quand même achevé d'une droite on n'est jamais trop prudent et puis ça détend. Puis, tel Neptune sortant des flots, je me suis avancé face à elle, dans un ralenti héroïque : cheveux au vent, bras tendus, sourire enjôleur et je lui ai dit : « N'aies plus peur Gérard est là... Enfin, moi j'te promets ma p'tite Micheline je ne te ferais jamais... que du bien !!! Et j'm'y connais...»  Je me suis mis à me bidonner intérieurement, quel talent !!

Mais voilà que Micheline faisait capoter tous mes plans, cette petite courgette ne bougeait pas d'un pouce....Il fallait que je me contente de cette fin minable...

J'ai desserré ses liens et je l'ai transportée dans ma tire. Je vous avoue que j'étais un peu blasé, je la sauvais et je n'étais même pas récompensé, enfin... J'ai essayé une nouvelle fois de la réveiller, en collant sur mon visage ce sourire ravageur à 3 cm du sien, je me disais que mon pouvoir magnétique aurait raison de son minable évanouissement mais rien n'y faisait, l'heure était grave... Micheline n'était pas sauvée, elle gisait là entre mes mains, son destin était entre mes mains, je pouvais décider de sa vie ou de sa mort. J'étais Dieu à présent, serais-je charitable ou cruel ? Je me suis laissé quelques secondes de réflexion...Est-ce que Caroline était encore au Macumba ? Plus important : le samedi soir de quelle couleur étaient ses tenues affriolantes? Cette petite s'était mis à développer son côté imaginatif, en associant les jours de la semaine à une couleur ou plus exactement à un thème renvoyant à une couleur soi disant pour être en osmose avec les constellations...et à vrai dire les constellations je m'en tamponnais le coquillard mais le résultat était plutôt satisfaisant et j'avais une préférence pour les culottes en dentelle rose, Gérard a des plaisirs simples...Donc question : de quelle couleur était sa culotte ce samedi soir ? J'étais chaud comme une baraque à frite...

Et puis, j'ai quand même eu la présence d'esprit de retourner à l'intérieur pour faire les poches de l'autre nabot. Ce brave gus me disait quelque chose et j'ai vite fini par comprendre ou j'avais vu sa gueule patibulaire, dans son portefeuille il avait une série de cartes de visite marquées : Nicolas Choirsy mannequin pour l'homme moderne. Eh voilà, je l'avais repéré sur la page56, il posait pour l'épilateur de poils de nez que j'avais failli acheter, mais je m'étais rabattu sur les chaussures avec amortisseur et le slip grande contenance.

Je ne faisais toujours pas le lien entre les 3 protagonistes et je n'avais plus le choix il fallait emmener Miss coquillette à l'hosto le plus proche, le plus vite possible après j'aurais toujours le loisir de la faire parler.

J'ai arraché le bitume, ma carriole était une bonne petite on pouvait lui faire confiance à elle et j'ai fait un dérapage contrôlé dans la cour de l'hosto. Bien sûr ça s'est précipité dehors et ça a commencé à grogner et râler mais dès qu'ils m'ont vu dans ma tenue de lumière un silence interrogateur s'est fait, ils ne faisaient plus les fiers, pardi ! Les pauvres, je ne leur en voulais pas, ils restaient là, bouche bée, ils n'avaient jamais vue la véritable combinaison en peau de boules,  je crois qu'ils n'arrivaient même pas à se rendre compte...J'ai fait un tour parmi la foule virevoltant d'aise et puis j'ai pensé que j'étais là pour Micheline, il fallait toujours qu'elle gâche tout celle-la !!

J'ai accosté un petit mec, un freluquet de rien du tout et j'lui ai dit : « Y a une poulette mal en point dans ma tire, tiens j'te laisse les clés mais pas de folies !! » J'ai vu une lueur dans ses yeux, il m'enviait !! C'était ça mon pouvoir : l'autosuggestion...

Mais c'est là qu'un grand escogriffe a débarqué, j'l'avais même pas vu arriver, il a pris les clés que j'avais refilées au mecton et m'a dit : «  Docteur Gaudri. Julien ».

J'avoue que j'étais un peu dépité, j'avais exprès laissé Micheline entre les mains d'un petit moche et voilà que je la mettais dans les bras d'un grand... pas beau faut pas exagérer, par rapport à moi, bon il m'arrivait pas à la cheville mais quand même je m'sentais pas rassuré. Les blonds c'est mièvre, on en parlait encore avec Jojo et Lolo avant l'incident mais ça leur plaît, allez savoir pourquoi, elles ont pas de goût ces petites, elles tombent toujours dans le panneau. Et puis, il a commencé à me poser des questions vraiment déplacées : sur ce qui s'était passé, sur les marques qu'elle avait aux poignets, et pire : si on avait fait une soirée déguisée.... Il commençait à m'échauffer sacrément l'docteur et puis il avait ce léger sourire aux lèvres qui me disait rien qui vaille. Mais voilà que je n'avais pas enduré assez de souffrance, il est allé lui même chercher Micheline dans le coffre, oui je l'avais mise dans le coffre au cas où elle vomisse...Y a rien d'anormal à ça, je suis prévoyant c'est tout ! J'ai quand même un intérieur en skaï que je lustre tous les deux jours, je n'allais pas risquer un drame tout ça pour une poulette que je ne m'étais même pas faite et puis quoi encore... De toute façon, elle était dans le coaltar alors elle ne s'était rendue compte de rien et puis il y a une couverture dans le coffre Ah ! Ça vous en bouche un coin. Donc je disais qu'il était allé la sortir du coffre, sans oublier au passage de me jetait un coup d'œil assassin, et au moment où il franchit le portique la tenant étroitement dans ses bras, voilà pas Micheline qui se réveille et qui se pâme : mon sauveur ! Et elle s'évanouit aussi tôt, j'ai quand même, voyez ma présence d'esprit, crié c'est moi ! Micheline c'est Gérard!!! Mais ma voix s'est perdue dans le vide...Le mal était fait... Ah ! Le mufle, le traître, mais je n'ai pas dit mon dernier mot !

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